Accès rapides :

Vous êtes ici :

  1. Accueil
  2. Publications et outils
  3. Bases de données
  4. Tableaux des maladies professionnelles
  5. Fiche Tableau des maladies professionnelles (rubrique sélectionnée)

Tableaux des maladies professionnelles

Régime général tableau 80

Kératoconjonctivites virales

Revenir à la recherche
Tableau et commentaires
Tableau et commentaires

Description clinique de la maladie indemnisable (décembre 2010)

I. Kératite nummulaire sous-épithéliale

Définition de la maladie

La kératite est une inflammation de la cornée. La cornée est la partie antérieure, transparente, de la membrane fibreuse externe de l’œil. On y distingue 3 couches successives, superficielle, l’épithélium, intermédiaire, le stroma, et profonde, l’endothélium. Une kératite peut être due à une maladie, à une infection ou à une irritation par un corps étranger ou une substance toxique.

Diagnostic

Cliniquement le tableau de kératite est celui d’un oeil rouge avec cercle périkératique (rougeur plutôt autour de la cornée, respectant la conjonctive palpébrale s’il n’y a pas de conjonctivite associée), douleurs plus ou moins intenses (parfois très violentes) avec photophobie souvent intense et larmoiement, auxquels s’associe une baisse de l'acuité visuelle variable.

L’examen de l’œil avec un collyre contenant de la fluorescéine, qui se dépose au niveau des lésions, montre les altérations de la cornée et permet de poser le diagnostic. L'examen à la lampe à fente confirme le diagnostic. L’adjectif nummulaire décrit les lésions de la cornée qui sont de forme arrondie, comme de petites pièces de monnaie. Cet aspect est évocateur de kératite virale.

L’examen de l’œil doit être complet (cornée, paupières dont le bord libre, appareil lacrymal, recherche d’adénopathies loco-régionales) et complété par l’examen général du malade, facilitant la recherche étiologique et le diagnostic différentiel. L’œil rouge ne signe ni la kératite ni la conjonctivite. Le diagnostic différentiel qu’il est essentiel de ne pas manquer est celui du glaucome aigu.

Evolution

La plus fréquente des kératites est la kérato-conjonctivite virale épidémique, en général bilatérale, due aux adénovirus, associant un tableau de pharyngite, d’adénopathies prétragiennes et de kératite bilatérale dans un contexte épidémique ultra-contagieux. Elle peut se situer dans un contexte professionnel. Elle peut provoquer des opacités cornéennes responsables d'une baisse d'acuité visuelle durable (6 mois à 1 an), heureusement régressive au fil du temps.

Parmi les infections virales, celle à Herpes virus est plus rare mais redoutable. Elle a des caractéristiques cliniques (kératite géographique, notion de contagion) et présente des risques de complications sur la cornée, de récidive et chronicité et d’atteinte de la vision.

Les complications possibles sont l’extension à d’autres zones de l’œil avec le risque de cicatrices cornéennes ou de sténoses des canaux lacrymaux.

Traitement

L’éviction du risque est nécessaire. On redoute toujours un herpès qui contre-indique formellement la prescription de corticoïdes.

Facteurs de risque

Facteurs d’exposition

Les conjonctivites et kératites virales sont des affections très contagieuses qui sont à la fois professionnelles et nosocomiales.

II. Kératite superficielle ulcéreuse avec conjonctivite

Définition de la maladie

La conjonctive est une muqueuse oculaire en contact avec l’atmosphère, qui protège l’œil contre les agressions extérieures. Elle tapisse la face antérieure du bulbe oculaire et la face interne des paupières et forme deux culs de sac supérieur et inférieur. La conjonctive réagit aux agressions selon un même processus quelle que soit leur origine ; la conjonctivite est l’affection la plus fréquente de la conjonctive. Les étiologies sont diverses, infectieuses, bactériennes et virales, parasitaires, allergiques ou irritatives. La voie d’entrée est le plus souvent exogène, plus rarement endogène (infection généralisée ou réaction locale allergique à l’introduction d’un antigène dans l’organisme).

La kératite est une inflammation de la cornée. La cornée est la partie antérieure, transparente, de la membrane fibreuse externe de l’œil. On y distingue 3 couches successives, superficielle, l’épithélium, intermédiaire, le stroma, et profonde, l’endothélium. Une kératite peut être due à une pathologie, à une infection ou à une irritation par un corps étranger ou une substance toxique.

Diagnostic

Cliniquement le tableau de kératite est celui d’un oeil rouge avec cercle périkératique (rougeur plutôt autour de la cornée, respectant la conjonctive palpébrale s’il n’y a pas de conjonctivite associée), douleurs plus ou moins intenses (parfois très violentes) avec photophobie souvent intense et larmoiement, auxquels s’associe une baisse de l'acuité visuelle variable.

L’examen de l’œil avec un collyre contenant de la fluorescéine, qui se dépose au niveau des lésions, montre les altérations de la cornée et permet de poser le diagnostic. L'examen à la lampe à fente confirme le diagnostic. L’adjectif nummulaire décrit les lésions de la cornée qui sont de forme arrondie, comme de petites pièces de monnaie. Cet aspect est évocateur de kératite virale.

Les signes fonctionnels de la conjonctivite sont une sensation de gêne, de cuisson, de corps étranger, de sable dans les yeux, une douleur superficielle, une photophobie ou un prurit (évoquant plus particulièrement l’allergie). L’acuité visuelle est normale. Le principal signe physique est l’hyperhémie, avec une rougeur de l’œil et des faces internes des paupières. Un œdème se manifeste par un gonflement de la conjonctive bulbaire (le chémosis, œdème circulaire formant un bourrelet autour de la cornée) et plus rarement des paupières. Les sécrétions conjonctivales engluant les cils le matin et gênant l’ouverture des paupières sont un des meilleurs signes de la conjonctivite. Il existe aussi un larmoiement réflexe.

L’examen de l’œil doit être complet (cornée, paupières dont le bord libre, appareil lacrymal, recherche d’adénopathies loco-régionales) et complété par l’examen général du malade, facilitant la recherche étiologique et le diagnostic différentiel.

Evolution

La plus fréquente des kératites est la kérato-conjonctivite virale épidémique, en général bilatérale, due aux adénovirus, associant un tableau de pharyngite, d’adénopathies prétragiennes et de kératite bilatérale dans un contexte épidémique ultra-contagieux très net. Elle peut se situer dans un contexte professionnel. Elle peut provoquer des opacités cornéennes responsables d'une baisse d'acuité visuelle durable (6 mois à 1 an), heureusement régressive au fil du temps.

La conjonctivite peut être aiguë, subaiguë, chronique ou récidivante, en fonction de l’étiologie et de la persistance de la cause. Une conjonctivite virale est aiguë, guérit rapidement, peut être récidivante, est contagieuse et peut se surinfecter (infections bactériennes). Parmi les infections virales, celle à Herpes virus est redoutable. Elle a des caractéristiques cliniques (kératite géographique, notion de contagion) et présente des risques de complications sur la cornée, de récidive et chronicité et d’atteinte de la vision.

Les complications possibles sont l’extension à d’autres zones de l’œil avec le risque de blépharite, de cicatrices cornéennes ou de sténoses des canaux lacrymaux dans le cas des conjonctivites surinfectées.

Traitement

L’éviction du risque est nécessaire. On redoute toujours un herpès qui contre-indique la prescription de corticoïdes. Le traitement efficace d’une conjonctivite non herpétique associe des corticoïdes à une couverture antibiotique pour éviter la surinfection bactérienne.

Facteurs de risque

Facteurs d’exposition

Les conjonctivites et kératites virales sont des affections très contagieuses qui sont à la fois professionnelles et nosocomiales.

III. Conjonctivite hémorragique

Définition de la maladie

La conjonctive est une muqueuse oculaire en contact avec l’atmosphère, qui protège l’œil contre les agressions extérieures. Elle tapisse la face antérieure du bulbe oculaire et la face interne des paupières et forme deux culs de sac supérieur et inférieur. La conjonctive réagit aux agressions selon un même processus quelle que soit leur origine ; la conjonctivite est l’affection la plus fréquente de la conjonctive. Les étiologies sont diverses, infectieuses bactériennes et virales, parasitaires, allergiques ou irritatives. La voie d’entrée est le plus souvent exogène, plus rarement endogène (infection généralisée ou réaction locale allergique à l’introduction d’un antigène dans l’organisme).

Diagnostic

Les signes fonctionnels sont une sensation de gêne, de cuisson, de corps étranger, de sable dans les yeux, une douleur superficielle, une photophobie ou un prurit (évoquant plus particulièrement l’allergie). L’acuité visuelle est normale. Le principal signe physique est l’hyperhémie, avec une rougeur de l’œil. Un œdème se manifeste par un gonflement de la conjonctive bulbaire (le chémosis, œdème circulaire formant un bourrelet autour de la cornée) et plus rarement des paupières. Les sécrétions conjonctivales engluant les cils le matin et gênant l’ouverture des paupières sont un des meilleurs signes de la conjonctivite. Existe aussi un larmoiement réflexe. Une conjonctivite est dite hémorragique lorsque des suffusions hémorragiques apparaissent sur la conjonctive, signe d’un stade plus avancé.

L’examen de l’œil doit être complet (cornée, paupières dont le bord libre, appareil lacrymal, recherche d’adénopathies loco-régionales) et complété par l’examen général du malade, facilitant la recherche étiologique et le diagnostic différentiel.

Evolution

La conjonctivite peut être aiguë, subaiguë, chronique ou récidivante, en fonction de l’étiologie et de la persistance de la cause. Une conjonctivite virale est aiguë, guérit rapidement, peut être récidivante, est contagieuse et peut se surinfecter (infections bactériennes). Parmi les infections virales, celle à Herpes virus est redoutable. Elle a des caractéristiques cliniques (kératite géographique, notion de contagion) et présente des risques de complications sur la cornée, de récidive et chronicité et d’atteinte de la vision.

Les complications possibles sont l’extension à d’autres zones de l’œil avec le risque de kératite, de blépharite, de cicatrices cornéennes ou de sténoses des canaux lacrymaux, dans le cas des conjonctivites surinfectées.

Traitement

L’éviction du risque est nécessaire. On redoute toujours un herpès qui contre-indique la prescription de corticoïdes. Le traitement efficace d’une conjonctivite non herpétique associe des corticoïdes à une couverture antibiotique pour éviter la surinfection bactérienne.

Facteurs de risque

Facteurs d’exposition

Les conjonctivites et kératites virales sont des affections très contagieuses qui sont à la fois professionnelles et nosocomiales.

IV. Conjonctivite œdémateuse

Définition de la maladie

La conjonctive est une muqueuse oculaire en contact avec l’atmosphère, qui protège l’œil contre les agressions extérieures. Elle tapisse la face antérieure du bulbe oculaire et la face interne des paupières et forme deux culs de sac supérieur et inférieur. La conjonctive réagit aux agressions selon un même processus quelle que soit leur origine ; la conjonctivite est l’affection la plus fréquente de la conjonctive. Les étiologies sont diverses, infectieuses bactériennes et virales, parasitaires, allergiques ou irritatives. La voie d’entrée est le plus souvent exogène, plus rarement endogène (infection généralisée ou réaction locale allergique à l’introduction d’un antigène dans l’organisme).

Un œdème se manifeste par un gonflement de la conjonctive bulbaire, le chémosis, œdème circulaire formant un bourrelet autour de la cornée.

Diagnostic

Les signes fonctionnels sont une sensation de gêne, de cuisson, de corps étranger, de sable dans les yeux, une douleur superficielle, une photophobie ou un prurit (évoquant plus particulièrement l’allergie). L’acuité visuelle est normale. Le principal signe physique est l’hyperhémie, avec une rougeur de l’œil. Un œdème se manifeste par un gonflement de la conjonctive bulbaire (le chémosis, œdème circulaire formant un bourrelet autour de la cornée) et plus rarement des paupières. Les sécrétions conjonctivales engluant les cils le matin et gênant l’ouverture des paupières sont un des meilleurs signes de la conjonctivite. Existe aussi un larmoiement réflexe.

L’examen de l’œil doit être complet (cornée, paupières dont le bord libre, appareil lacrymal, recherche d’adénopathies loco-régionales) et complété par l’examen général du malade, facilitant la recherche étiologique et le diagnostic différentiel.

Evolution

La conjonctivite peut être aiguë, subaiguë, chronique ou récidivante, en fonction de l’étiologie et de la persistance de la cause. Une conjonctivite virale est aiguë, guérit rapidement, peut être récidivante, est contagieuse et peut se surinfecter (infections bactériennes). Parmi les infections virales, celle à Herpes virus est redoutable. Elle a des caractéristiques cliniques (kératite géographique, notion de contagion) et présente des risques de complications sur la cornée, de récidive et chronicité et d’atteinte de la vision.

Les complications possibles sont l’extension à d’autres zones de l’œil avec le risque de kératite, de blépharite, de cicatrices cornéennes ou de sténoses des canaux lacrymaux dans le cas des conjonctivites surinfectées.

Traitement

L’éviction du risque est nécessaire. On redoute toujours un herpès qui contre-indique la prescription de corticoïdes. Le traitement efficace d’une conjonctivite non herpétique associe des corticoïdes à une couverture antibiotique pour éviter la surinfection bactérienne.

Facteurs de risque

Facteurs d’exposition

Les conjonctivites et kératites virales sont des affections très contagieuses qui sont à la fois professionnelles et nosocomiales.

V. Conjonctivite folliculaire

Définition de la maladie

La conjonctive est une muqueuse oculaire en contact avec l’atmosphère, qui protège l’œil contre les agressions extérieures. Elle tapisse la face antérieure du bulbe oculaire et la face interne des paupières et forme deux culs de sac supérieur et inférieur. La conjonctive réagit aux agressions selon un même processus quelle que soit leur origine ; la conjonctivite est l’affection la plus fréquente de la conjonctive. Les étiologies sont diverses, infectieuses bactériennes et virales, parasitaires, allergiques ou irritatives. La voie d’entrée est le plus souvent exogène, plus rarement endogène (infection généralisée ou réaction locale allergique à l’introduction d’un antigène dans l’organisme).

La participation cornéenne est une kératite. La kératite est une inflammation de la cornée. La cornée est la partie antérieure, transparente, de la membrane fibreuse externe de l’œil. On y distingue 3 couches successives, superficielle, l’épithélium, intermédiaire, le stroma, et profonde, l’endothélium. Une kératite peut être due à une maladie, à une infection ou à une irritation par un corps étranger ou une substance toxique.

Diagnostic

Les signes fonctionnels sont une sensation de gêne, de cuisson, de corps étranger, de sable dans les yeux, une douleur superficielle, une photophobie ou un prurit (évoquant plus particulièrement l’allergie). L’acuité visuelle est normale. Le principal signe physique est l’hyperhémie, avec une rougeur de l’œil. Un œdème se manifeste par un gonflement de la conjonctive bulbaire (le chémosis, œdème circulaire formant un bourrelet autour de la cornée) et plus rarement des paupières. Les sécrétions conjonctivales engluant les cils le matin et gênant l’ouverture des paupières sont un des meilleurs signes de la conjonctivite. Existe aussi un larmoiement réflexe. Une conjonctivite est dite folliculaire lorsqu'existent des follicules sur les faces internes conjonctivales des paupières. Il s’agit d’hyperplasies lymphoïdes, sous forme de saillies de 0,2 à 2 mm de diamètre. Cet aspect est évocateur d’une origine virale.

L’examen de l’œil doit être complet (cornée, paupières dont le bord libre, appareil lacrymal, recherche d’adénopathies loco-régionales) et complété par l’examen général du malade, facilitant la recherche étiologique et le diagnostic différentiel.

Evolution

La conjonctivite peut être aiguë, subaiguë, chronique ou récidivante, en fonction de l’étiologie et de la persistance de la cause. Une conjonctivite virale est aiguë, guérit rapidement, peut être récidivante, est contagieuse et peut se surinfecter (infections bactériennes). Parmi les infections virales, celle à Herpes virus est redoutable. Elle a des caractéristiques cliniques (kératite géographique, notion de contagion) et présente des risques de complications sur la cornée, de récidive et chronicité et d’atteinte de la vision.

Les complications possibles sont l’extension à d’autres zones de l’œil avec le risque de kératite, de blépharite, de cicatrices cornéennes ou de sténoses des canaux lacrymaux dans le cas des conjonctivites surinfectées.

Traitement

L’éviction du risque est nécessaire. On redoute toujours un herpès qui contre-indique la prescription de corticoïdes. Le traitement efficace d’une conjonctivite non herpétique associe des corticoïdes à une couverture antibiotique pour éviter la surinfection bactérienne.

Facteurs de risque

Facteurs d’exposition

Les conjonctivites et kératites virales sont des affections très contagieuses qui sont à la fois professionnelles et nosocomiales.